L'aller-retour de onze cylindres de cire entre leur lieu de conservation et la maison de l'archéophone (mars 2008) et le Projet de préservation et numérisation des cylindres de cire de l'ère Meiji (novembre 2008)
LeLe Tokyo Geijutsu Daigaku, c'est-à-dire l'Université nationale de musique et des Beaux-arts à Tokyo anciennement école des beaux-arts de Tokyo, fondée en 1887, recueille des oeuvres d'arts pour l'enseignement et la recherche. Cette université abrite également les collections de la faculté de musique (anciennement école de musique de Tokyo). L'ensemble constitue désormais l'une des plus grandes collections japonaises, avec environ 28000 items touchant à la musique et aux beaux-arts, abrités par le musée universitaire des beaux-arts (ouvert au public depuis 1999), qui est également un institut de recherche inter-universitaire. Ce musée a décidé de transférer les sons de cylindres de cire sur support numériques et a fait l'honneur à l'Archéophone de le choisir pour faire ce travail. Mme. Chicaco Matsumura, chercheur associé àl'université nationale de musique et des Beaux-arts à Tokyo, et M. Ryo Furuta, professeur associé, ont apporté à Paris onze précieux cylindres merveilleusemnt emballés. Ces cylindres résultent d'études d'ethnomusicologie menées dans les années 1900.
À gauche : "fragile, manipulez avec soin"
Au centre : les cylindres à leur arrivée
À droite : exemple d'un cylindre commercial japonais
La fiche muséographique d'un cylindre. Chaque cylindre de cette collection est décrit de même.
Madame Chicaco Matsumura, pendant la session de travail.
Détail d'un cylindre Edison du commerce.
Invité par le Tokyo Geijutsu Daigaku, j'ai finalement pu numériser sur place au Japon près de 200 cylindres au Musée en octobre-novembre 2008. Ce travail a permis de clôturer fin 2008 le Projet de préservation et numérisation des cylindres de cire de l'ère Meiji, soutenu par la Société Japonaise pour le développement scientifique. Dès 2006, il consistait essentiellement en une enquête sur l'état et la nature des collections de cylindres - publiques et privées - au Japon et à travers le monde. Outre la numérisation des cylindres par l'Archéophone, cette recherche a abouti à une publication en 2009 : Masato SATSUMA (Dir.) ; Chikako MATSUMURA (Ed.); Project on The Preservation and digitization of Wax Cylinders in the Meiji-era, Tokyo University of the Arts, Tokyo, 2009, 123 p.